A 29 ans, Jérémy Lafaurie est un fou du monde du 2.0 ! Chef de projet pour promouvoir pour le concept Naïs Bio de Pont-Saint-Esprit, le Gardois s’est fixé comme but de mettre « l’humain » au coeur de sa campagne publicitaire. Autodidacte, idéaliste et émotif… Jérémy vogue à travers la France, au grès des emplois. Rencontre !
« Je n’ai pas de vie », voilà comment Jérémy Lafaurie, 29 ans, définit avec humour sa propre existence. Sa jeune existence. Artiste, adepte du « choose and art », et chef de projet pour développer des boutiques sur le Web, le Gardois a déjà pas mal navigué à travers la France… Son objectif dans la vie : « s’éclater artistiquement », lance le chef de projet E-commerce pour la boutique Naïs Bio, située non loin de Pont-Saint-Esprit.
Lui, qui a travaillé dès l’âge de 17 ans dans la boutique familliale, a comme on dit « la bosse du commerce » ! Mais une bosse plus sociale : « Je veux faire de la publicité plus humaine, où l’on voit les travailleurs qui s’activent dans les entreprises (…) En clair : mettre de l’affectif là où il y en a pas », expose l’artiste.
Cette année, le gros projet de Jérémy, pris racine à coté de Romans sur Isère pour l’entreprise de fabrication de composants et pieces pour les chaussures PPF. “J’ai voulu briser les codes de l’industrie, dépoussiérer leur image…“. Comme tout geek qui se respecte, Jérémy a d’abord développé l’image de l’entreprise sur Internet, via les réseaux sociaux. Il a ensuite remasterisé leur site web et a créé un catalogue où l’on voit les formiers, et ouvriers qui s’exercent. “C’est très important. Aujourd’hui on ne voit plus ce qu’il y a derrière nos produits… Les gens tout simplement“, lance l’artiste, désireux de vouloir trancher avec les publicités agressives qui jalonnent nos trottoirs et étouffent nos boites aux lettres.
Cette sensibilité, Jérémy l’a tient du côté maternelle. « Ma mère, fleuriste, m’a toujours dit qu’il fallait mieux ne pas vendre que de le faire de manière agressive ». L’honnêteté son crédo. Un crédo peut-être trop irréaliste ?
Après s’être formé à Toulouse et avoir obtenu son D.U responsable de sites E-commerce et E-tourisme appliqués au développement durable des territoires, Jérémy est revenu dans le Gard, où il avait déjà travaillé en tant que commerçant. « Avec Myriam Garnier, la gérante de la boutique nous sommes sur la même longueur d’onde », explique Jérémy. Embauché depuis septembre, il est notamment en charge du web marketing et de l’élaboration d’une stratégie de communication… Une stratégie « qui place l’humain au centre ». Humain et Web, si cela paraissait à certains antinomique, Jérémy veut les réconcilier. Ses projets : établir des flashs codes, pour chaque produit. » Les clients pourront voir sur leur mobile une jeune femme, Aurélie qui leur présentera le produit ». De plus, « nous allons aussi réaliser des spots avec des cuisiniers qui réaliseront des recettes avec les produits bio ». Un échange gagnant/gagnant pour le Gardois.
Actuellement en CDD, Jérémy se dit un peu effrayé par les CDI… Epris de liberté, lui qui a déménagé 4 fois cette année veut poursuivre ses aventures, avec ce leitmotiv toujours dans ses valises : dire au PME et TPE, qui constituent le principal tissu économique français, « que la publicité n’est pas réservée à une élite commerciale ».
Pour contacter Jérémy : C’est ici !